« DEI » Diversité, égalité, inclusion

L’égalité est ici le concept central, celui qui nous vient des Lumières, est mis en avant par les organisations syndicales et structure le droit européen à partir duquel sont proscrites les discriminations, en particulier entre hommes et femmes.

Il est enrichi par la diversité dans toutes ses dimensions en particulier l’âge, la formation, les compétences professionnelles, l’origine sociale, le genre, pour permettre l’inclusion de personnes qui, tout en gardant leurs identités, sans être résumées à l’une d’entre elles, pourront faire partie du collectif. Cette promesse exigeante, est largement reprise par beaucoup d’entreprises et, très présente dans les textes européens. Mais, loin d’être réalisée, la lutte contre les inégalités reste le marqueur de tout projet politique.

Pourtant la lecture woke dénature aujourd’hui le sens de ce combat.
L’essentiel devient alors la diversité, mais celle-ci se concentre sur l’origine « ethnique » en gommant notamment l’origine sociale. L’inclusion est ainsi abandonnée au profit du communautarisme qui ne vise en rien à la création d’un collectif, nie l’universel et le bien commun.

Le vivre ensemble de Martin Luther King ou de Mandela sont ainsi dénoncés au profit d’une lutte sans espoir entre communautés.
Une dérive à éviter, paradoxalement poussée simultanément par des activistes radicaux et par des fonds d’investissement anglo-saxons bien entendu prêts… à sacrifier la lutte contre les inégalités