Emmanuel Macron choisit la dissolution
Le Président de La République annonce des élections législatives les 30 juin et 7 juillet.
« Après avoir procédé aux consultations prévues à l’article douze de notre Constitution, j’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote, a déclaré Emmanuel Macron lors d’une brève allocution. Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second. »
« La montée des nationalistes, des démagogues, est un danger pour notre nation, mais aussi pour notre Europe, pour la place de la France en Europe et dans le monde », a poursuivi le chef de l’Etat. Emmanuel Macron a affirmé : « J’ai entendu votre message, vos préoccupations et je ne les laisserai pas sans réponse ».
Les premières réactions n’ont pas tardé. « Nous sommes prêts à exercer le pouvoir, prêts à faire revivre la France », a réagi Marine Le Pen, tandis que Raphaël Gluksmann « ne comprend pas pourquoi [Emmanuel Macron] obéit à Bardella. C’est une tache de plus sur le quinquennat d’Emmanuel Macron. »
Jean-Luc Mélenchonn regrette qu’Emmanuel Macron n’ait pas « mis son mandat en jeu (…) mais il faut bien admettre qu’il a eu raison de dissoudre. Pourquoi ? Parce qu’il n’a plus aucune légitime pour continuer la politique qui est la sienne (…) le système de la maltraitance sociale. »
Le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, estime que « le peuple comprend que le pouvoir lui revient». Selon Fabien Roussel, le Secrétaire général du Parti communiste; « Il ne faut pas avoir peur de ces élections législatives, ll faut voir le résultat de ce scrutin comme une énorme sanction contre la politique d’Emmanuel Macron et de son gouvernement et de ses gouvernements. Une énorme claque entre ceux qui ont voté pour les forces d’extrême droite comme ceux qui ont voté pour les forces de gauche écologistes. »
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