« Fête de la Violette »
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À l’origine, la Violette était l’emblème de Napoléon 1er qui était surnommé le « Père la violette » lors de son exil sur l’île d’Elbe en 1814. Ses partisans, en France, portaient une violette sur leur habit pour signifier leur allégeance.
En 2013, les sarkozystes nostalgiques, attendant impatiemment le retour du président battu, décidaient de maintenir la flamme en instaurant une fête annuelle : la fête de la violette. Tout le gratin politique de la droite y défilait, les militants venaient chercher la motivation et l’UMP continuait à entretenir son image de parti de gouvernement. Un événement utile pour le président Sarkozy qui aura pu entretenir son capital sympathie auprès des militants et revenir, l’année d’après, dans le jeu politique.
Désormais, la fête de la violette, sous la direction de l’ex-LR Guillaume Peltier, désormais vice-président de Reconquête, est devenue un rassemblement de soutien à Éric Zemmour. Décrit comme un banquet « populaire et champêtre », c’est aussi l’occasion de faire vivre le parti et le motiver avant la bataille, cruciales, des Européennes.
