Jean-Yves Le Drian monte au front
L’ex-ministre de la Défense et des Affaires étrangères, qui a décliné la proposition d’Emmanuel Macron d’être tête de liste de la majorité présidentielle aux élections européennes, entre en campagne.
Pressenti jusqu’au dernier instant par Emmanuel Macron pour être tête de liste de la majorité présidentielle aux élections européennes, avant de décliner fermement la proposition, l’ex-ministre de la Défense et des Affaires étrangères entre en campagne, « une campagne qui démarre tout juste », assure-t-il sur France Inter. Avec son incomparable connaissance des questions internationales, il dramatise avec raison la guerre en Ukraine, la situation au Proche-Orient qui a renforcé l’Iran et vient en soutien de Valérie Hayer qui, dit-il, maîtrise les sujets européens.
Lui-même revendique son appétit d’Europe, l’héritage de Jacques Delors et sa conviction selon laquelle le Président français aurait raison de recevoir à Paris Xi Jinping, son homologue chinois, seul capable d’influencer Vladimir Poutine pour une paix en Ukraine.
Et Raphaël Glucksmann ? Il n’a pas voté des textes qu’il aurait dû approuver au Parlement européen, assure Jean-Yves Le Drian, sans toutefois préciser lesquels. La raison en serait sa proximité avec la Nupes qu’en réalité le candidat social-démocrate combat avec vigueur depuis plusieurs mois.
Dommage que la casquette qu’il a dû accepter de président du comité de soutien de Valérie Hayer, amène cette figure de la gauche à ainsi se démarquer de son long parcours…
