La vérité sur le dialogue Macron-Trump
Exclusif : voici des extraits du dialogue tenu en tête-à-tête entre le président français et le président américain dans le bureau ovale. Ils éclairent la négociation en cours…

À Washington, Emmanuel Macron a tenté bravement de rétablir un dialogue apaisé et rationnel avec Donald Trump, sans pour autant céder sur le fond. Il a même contredit publiquement le président américain lors de la conférence de presse commune quand celui-ci a affirmé que les États-Unis avaient financé l’essentiel de l’aide à l’Ukraine. Pour autant, Donald Trump est resté muet quand le Français a détaillé les « avancées » réalisées au cours de l’entretien et sa position reste énigmatique. Fort heureusement, un reporter de LeJournal.info s’est introduit dans le bureau ovale pendant l’entretien à huis clos. Il a pu enregistrer les échanges sur son portable, en voici les extraits les plus significatifs :
Emmanuel Macron – Monsieur le président, je suis heureux de vous revoir depuis la cérémonie à laquelle vous avez assisté à Notre-Dame de Paris.
Donald Trump – C’était une cérémonie magnifique, qui soulignait la magnifique victoire que j’ai remportée à l’élection présidentielle contre cette idiote de Kamala Harris, qui a enfin cessé de rire. Je me suis senti comme le Christ parmi ses apôtres.
E.M. – La métaphore est hardie, monsieur le président, mais bien trouvée.
D.T. – C’est une image magnifique, en effet.
E.M. – Monsieur le président, il nous faut partir d’une réalité : la Russie a attaqué l’Ukraine, nous devons trouver une solution qui parte de là.
D.T. – Je ne crois pas. Le coupable de cette guerre, c’est ce mauvais comédien de Zelensky, qui a déclenché les hostilités alors que je le lui avais interdit très officiellement.
E.M. – Monsieur le président, il me semble que vous n’étiez plus président quand la guerre a commencé.
D.T. – Mais si, puisque j’avais gagné contre Joe l’endormi.
E.M. – Nous n’allons pas nous diviser sur ce point. Mais c’est un fait que les chars russes ont franchi la frontière et envahi le territoire ukrainien.
D.T. – Selon vous. Vous reprenez la thèse répandue par les médias mainstream, corrompus et menteurs. En fait, c’est le dictateur Zelensky qui est responsable de tout cela.
E.M. – Zelensky a été élu dans un scrutin régulier.
D.T. – C’était une élection truquée. Elles ont été organisées par les nazis qui ont pris le contrôle de l’État profond ukrainien.
E.M. – Monsieur le président, je vous assure respectueusement que n’ai pas vu de nazis quand je suis allé à Kiev.
D.T. – C’est parce que vous ne regardez pas Fox News et que vous n’allez pas sur mon réseau Truth Social. Demandez à mon ami Elon Musk, il s’y connaît en nazisme.
E.M. – L’armée russe a pourtant occupé un cinquième du territoire ukrainien…
D.T. – C’est parce que les soldats de Zelensky sont des trouillards. Ils ont détalé comme des lapins. Ces Ukrainiens sont des primitifs et des barbares, il faut le savoir. D’ailleurs, ils mangent des chats et des chiens.
E.M. (conciliant) – Des chats seulement, monsieur le président.
D.T. (radouci) – Si vous voulez. Mais allons à l’essentiel. Avec mon ami Poutine, nous allons conclure un deal magnifique qui ramènera la paix dans toute l’Europe et même dans le monde entier.
E.M. (un peu impatienté) – Je vous assure que Poutine est un dictateur impérialiste qui ment comme il respire, monsieur le président.
D.T. (soudain agacé) – Mais non. C’est un dirigeant magnifique avec qui j’ai eu un coup de téléphone magnifique qui a tout résolu en 24 heures.
E.M. (qui s’efforce de rester courtois) – Monsieur le président, à mon avis, les Ukrainiens n’accepteront pas de voir leur territoire amputé de vingt pour cent sans aucune garantie pour la suite…
D.T. (soudain très énervé) – Mais enfin, Emmanuel, qu’est-ce que nous en avons à f… de ces bouseux stupides qui se mettent en travers de nos magnifiques projets ? L’Ukraine appartient à la Russie depuis toujours. Laissons Vladimir s’en occuper, et tout rentrera dans l’ordre. Il est d’accord pour nous donner accès à ses minerais rares. C’est la seule chose qui compte.
E.M. – …
D.T. – Emmanuel, je vois que nous sommes d’accord sur l’essentiel. Si vous voulez, je vous donne un strapontin d’honneur pour participer à la négociation. Vous et moi allons élaborer une paix magnifique.
E.M. – Monsieur le président, c’est une grande avancée…
D.T. – Oui, en effet. Vous voyez que nous allons faire un deal magnifique.