Les Socialistes ? Des traîtres !
Que retenir dans le flot d’informations? L’essentiel.
Lundi – ces chômeurs qui votent mal
Si on paie moins longtemps les chômeurs, il y aura moins de chômeurs. Au nom de ce raisonnement imparable, Gabriel Attal se fait fort d’améliorer la situation de l’emploi. Une rudimentaire sociologie nous apprend que les personnes touchées par la réforme seront les fragiles et les précaires plutôt que les cadres. Les premiers votent nettement moins pour Macron que les seconds. Tout s’explique…
Mardi – comptabilité macabre
Les obus qui sont tombés près de Rafah ont tué deux membres du Hamas et quarante civils, sans compter les blessés. À ce rythme, l’éradication de l’organisation terroriste ira moins vite que celle de la population de Gaza. Netanyahou parle d’un « accident tragique ». En effet…
Mercredi – alliance avec les traîtres
Les Insoumis ne cessent de le dire : ils tiennent leurs alliés socialistes pour des traîtres, des vendus et des complices d’un « génocide ». Mais ils veulent ressusciter la NUPES qu’il ont préalablement détruite. Qui marchera dans cette lamentable combine ?
Jeudi – un repris de justice à la Maison-Blanche ?
Trump est reconnu coupable de 34 chefs d’accusation : il continue sa campagne de plus belle. Ses partisans crient au « procès politique ». S’il est vrai que le juge est un démocrate (les magistrats sont élus), il est contraint par la loi. Or celle-ci condamne l’ancien président. Et surtout, le verdict a été rendu par un jury populaire dont la composition a été décidée, pour partie en tout cas, par ses avocats, selon la procédure en vigueur aux États-Unis. Or aucun de ces jurés n’a jugé bon de s’opposer à la décision, alors qu’une seule voix suffisait pour innocenter l’accusé. On mesure là l’incroyable décadence de la démocratie américaine et, au premier chef, celle du Parti républicain, qui continue de vouloir porter à la Maison-Blanche un repris de justice convaincu de fraude financière, de faux et usage de faux et de mensonge éhonté.
Vendredi – oui à Mélenchon, non à Hollande
Olivier Faure voudrait voir Mélenchon derrière les socialistes sur les questions européennes et internationales. Vœu pieux ridicule quand on mesure le fossé qui sépare LFI du PS sur ces questions. En revanche il ne veut pas de Hollande derrière Glucksmann, lequel dit pourtant qu’il faut « additionner et non soustraire ». La direction du PS veut bien discuter avec LFI qui ne cesse de l’insulter, mais pas avec Hollande qui soutient son candidat Glucksmann. Logique…