Montpellier : croix gammées en France profonde
Sans complexe la peste brune est de retour. Sous le regard tolérant, sinon complice, de telle ou telle responsable politique…
Loin des manifestations de rue sauvages et hurlantes, loin des réseaux sociaux, des caméras et des micros, loin de la France urbaine, la voilà qui se lâche dans un modeste et tranquille village de 700 habitants du nord de l’Hérault, à Lunas.
Des croix gammées ont été peintes – de nuit bien sûr – sur la façade de la mairie et des inscriptions haineuses taguées sur les murs de l’école, révèle notre confrère « Midi Libre ». Le maire Aurélien Manenc est sous le choc, indigné.
Quelques heures plus tard, on apprenait qu’une ancienne candidate du parti Reconquête sur la première circonscription de l’Hérault était visée par une enquête préliminaire du parquet de Montpellier pour des propos tenus sur son compte Facebook notamment en ces termes : « Dans les années 80, il existait des ratonnades. Au risque de choquer, on peut recommencer. »
Selon le parquet, ceci est susceptible de recevoir la qualification pénale de « provocation à la haine ou à la violence à raison de l’appartenance à une ethnie, race ou religion ». L’enquête a été confiée à la sûreté départementale de l’Hérault.
Et à Paris, ce mardi, deux personnes ont été mises en examen pour apologie publique de crime ou délit pour avoir tagué des croix gammées au sol, dans le 17e arrondissement. Elles faisaient partie d’un groupe de treize, dont sept étaient fichées « S » ultradroite. Et déjà connues pour des faits similaires.