Mort de la « Veuve noire du djihad »
Malika El Aroud, islamiste radicale belge et djihadiste endurcie vient de mourir en Belgique des suites d’une longue maladie. Elle avait 64 ans.
Attentat. Ex-femme du djihadiste tunisien d’Al Qaïda, Dahmane Abd Al-Sattar, l’un des kamikazes assassins du commandant Massoud en Afghanistan en 2001, deux jours à peine avant les attentats de New York, la « veuve noire » avait toutefois échappé à une condamnation pour cet assassinat commandité par Oussama Ben Laden.
Recrutement. Elle avait également été reconnue coupable en 2010 d’avoir organisé, avec son deuxième mari, une filière d’envoi de combattants en Afghanistan. Ardente militante du djihad armé, elle inondait internet de ses textes enflammés et de vidéos guerrières. Elle avait été condamnée à huit années de prison, les purgeant jusqu’au bout.
Déchue de sa nationalité belge en novembre 2017, « pour avoir gravement manqué à ses devoirs de citoyenne belge », arrêtée fin 2018, elle n’avait cependant jamais pu être expulsée vers le Maroc.