Sandrine Rousseau, députée sans domicile fixe
Une enquête vient d’être ouverte contre la députée pour « inscription indue sur une liste électorale par déclaration frauduleuse ou faux certificat »
En mai dernier, une militante écologiste, Claire Monod, accusait Sandrine Rousseau d’avoir fourni de faux papiers pour s’inscrire in extremis sur les listes du 9e arrondissement de Paris et pouvoir participer aux élections législatives 2022.
Depuis, l’enquête est désormais entre les mains de la Brigade de répression de la délinquance faite aux personnes.
Au cœur de l’enquête, l’attestation de logement établie à la demande de Sandrine Rousseau, originaire de Lille, qui lui a permis de justifier un domicile à Paris et donc de se présenter aux législatives dans la capitale. Sandrine Rousseau affirme avoir opté pour un « projet de sous-location parce que c’était un appartement meublé », mais s’était « finalement installée dans un appartement non meublé parce que la sous-location n’a pas été possible ».
Selon la plainte, cette inscription lui aurait permis de « feindre un ancrage dans le 13e arrondissement » et d’être investie alors que cette dernière « vit, travaille et milite à Lille depuis les années 2000 ».
Sandrine Rousseau a réagi par un simple « Que la justice fasse son travail. C’est très bien ». Son avocate Elodie Tuaillon-Hibon a ajouté que la députée démentait « fermement les allégations malveillantes portées à son encontre ».
Si, au terme de l’enquête, elle était reconnue coupable de fausse déclaration, la députée risquerait tout simplement de perdre son mandat électoral.